Laruns, en béarnais Laruntz, est un nom d’origine basque qui signifie "endroit où abondent les landes"...
Le village de Laruns (environ 1500 habitants, altitude 525 m, Pyrénées Atlantiques - 64), porte de la haute Vallée d’Ossau, d’une très grande superficie, s’étend jusqu’à la frontière espagnole et comprend de magnifiques sites naturels préservés au sein du Parc National des Pyrénées (balades à faire au Cirque d’Anéou et le Vallon du Brousset). Laruns est la 3ème commune française de métropole par sa superficie. Son altitude varie de 500 m à 2974 m.
Depuis la nuit des temps, elle fut habitée par une population de bergers semi nomades qui partaient avec leurs troupeaux affronter les rigueurs de l'hiver dans les landes béarnaises et girondines.
La commune est traversée par le gave d'Ossau, affluent du gave d'Oloron et ses affluents :
- le ruisseau l'Arrioutort et son affluent, l'arrèc de Lars
- l'arrèc de Besse
- le gave de Bious (11.9 km) et ses affluents : l'arrèc d'Aas, l'arrèc d'Aule, le ruisseau de Magnabaigt
- le ruisseau le Canceigt (10 km)
- le ruisseau de Cotcharas et son affluent, l'arrèc de Sesques
- l'arrèc Dayguebère
- l'arrèc de Gaziès
- le ruisseau du Lurien
- le ruisseau de Pombie
- le Soussouéou (16.2 km) et ses affluents : le ruisseau d'Arrious, le ruisseau de la Quèbe
- le ruisseau Le Valentin (14,3 km) y rejoint le gave d'Ossau duquel il est un affluent. Le Valentin prend sa source sur la commune des Eaux-Bonnes, à l'Est du pic d'Anglas (2459 m), à l'altitude de 2115 m, au lac d'Uzious. Il coule du Sud-Ouest vers le Nord-Est et se jette dans le gave d'Ossau à Laruns, à l'altitude 498 m.
Plusieurs quartiers forment la commune constituée de maisons anciennes aux motifs architecturaux religieux (coquille Saint-Jacques) ou professionnels (équerre, compas). Le Château d’Espalungue ou "Château des Trois Mousquetaires" (privé) où selon la légende mourut le mousquetaire Aramits.
Laruns possèdent de nombreux hameaux, lieux-dits et quartiers :
- Artouste-Fabrège avec son barrage et lac ainsi que son petit train d’altitude
- Miegebat et Artouste usine (centrale hydroélectrique)
- Col du Pourtalet
- Eaux-Chaudes, station thermale (altitude 675 m) est connue depuis fort longtemps ... Des personnages illustres, français et espagnols sont venus prendre les eaux aux "Aigas Caudas". Au XIXème siècle, on y soignait les maladies liées à la fertilité …, les rhumatismes des personnes âgées et les voies respiratoires des enfants. Ces eaux bienfaitrices sont aussi appelées "les eaux de l’arquebusier", réputation du fait de la guérison des blessures de plusieurs seigneurs béarnais, lesquels ayant suivi Henri II, roi de Navarre, à la bataille de Pavie, en 1525, avaient été grièvement atteints de coups d'arquebuse, arme alors d'une invention récente. Son cadre naturel est impressionnant enserré dans des gorges profondes et dominé par les montagnes alentours. C’est un bon point de départ pour quelques excursions pédestres et surtout le départ pour l’Ossau.
- Espalungue-Artigue
- Gabas (altitude 1027 m) est connu pour ses saloirs à fromages. C’est un village traditionnel d’affineur. Le fromage de la Vallée d’Ossau est très réputé et Laruns le met à la fête chaque premier week-end d’octobre. Gabas était également une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. En effet, le hameau est une ancienne commanderie et hôpital sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui empruntait la Vallée d'Ossau. Il ne reste aujourd’hui que la chapelle classée du XIIème siècle.
- Geteu (une ancienne commune incorporée à Laruns en 1828)
- Gêtre
- Goust
- Pon
- Pont de Camps, Vallée du Brousset
- Village de Laruns.
La commune est "jumelée" à Sallent de Gallego (Espagne).
Chaque 15 août, les habitants fêtent Notre Dame et, par la grâce des costumes, des chants et des danses, ont toujours maintenu cette culture identitaire.
Chaque premier week-end d’octobre, c’est le délicieux fromage d’Ossau qui est célébré autour de la Fête du Fromage avec de nombreuses festivités.
Et surtout ne pas manquer le marché du samedi matin : produits régionaux et gastronomie à volonté (fromage de la Vallée d’Ossau, miel, légumes...)... ni quitter Laruns sans avoir savouré ses spécialités culinaires dont sa poule au pot ou sa garbure !
L’église Saint Pierre de Laruns a été inaugurée en 1899.
Elle a remplacé un édifice plus ancien du XVIème siècle dont on peut imaginer la finesse et la beauté par le portail qui en est resté mais qui orne aujourd'hui la façade du château de Castet-Gélos, près de Louvie Juzon, sur le chemin qui monte à l'église de cette localité. Ce portail, en marbre du pays, est surtout remarquable par les élégants rinceaux de feuillage et les pilastres à rosaces qui encadrent les moulures de son arc en anse de panier et de ses piédroits à petites bases polygonales.
Plusieurs vestiges anciens subsistent dans l'église refaite, à gauche en entrant, le bénitier (classé depuis 1907) et, au fond du chœur, les deux cloches (classées en 1906).
Le bénitier a conservé des motifs de la sculpture romane, bien qu'il s'agisse en réalité d'un travail de l'extrême fin du Moyen Age : il s'agit du plus remarquable des bénitiers béarnais et certainement l'un des plus beaux de France. C’est une vasque en marbre blanc sur un piédestal circulaire. Cette œuvre, mesurant pas moins d'un mètre de diamètre, est ornée extérieurement sur une moitié de la surface d'entrelacs de facture romane et de l'inscription en caractères gothiques JHS (Jésus Sauveur des Hommes), le tout d'une facture excellente. Mais c'est à l'intérieur que se trouvent les plus beaux motifs sculptés : un centaure tirant à l'arc (sagittaire), une sirène élevant d'une main un énorme poisson, et de l'autre sa grosse queue; deux autres poissons dont une truite, l'un au fond de la vasque, l'autre sur le rebord complètent cette décoration en fort relief, d'une technique et d'une conversation remarquables. Ce bénitier servit probablement de font baptismaux. Les sculptures où domine le poisson truite du pays et la silhouette d'un dauphin au fond de la vasque désignent le Christ. Les premiers chrétiens avaient remarqué, en effet, que chaque lettre qui compose en grec le mot poisson (ICHTHUS) résume cette profession de foi :Ièsous CHristos THéou Uios Sôter, Jésus fils de Dieu, notre sauveur. Quand à la sirène qui tient un poisson et le sagittaire tirant à l'arc, ils pourraient symboliser le triomphe du Christ submergeant dans les eaux du baptême le monde des faux dieux que les anciens imaginaient répandus dans l'eau, l'air et la terre... L'ouvrage est en marbre blanc de Louvie-Soubiron, marbre que les connaisseurs n'hésitent pas à comparer à celui de Carrare.
Les 2 cloches ont été classées en 1906. La plus ancienne est datée de 1465 (sous le règne de Louis XI en France et de Gaston XI en Béarn). Elle porte en caractères gothiques des formules de prières contre les fléaux, extraites de l'office de Ste barbe : C'était la cloche des tocsins. L'autre est datée de 1610, époque de la fin tragique du règne d'Henri IV. Elle sonnait à la gloire de St Pierre, patron de la paroisse, dont elle porte l'invocation latine : Sancte Petre Ora Pro Nobis (St Pierre prie pour nous).
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