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Le village des Baux-de-Provence est situé au coeur des Alpilles (Bouches du Rhône) sur un plateau rocheux à 245 m. Il domine des paysages exceptionnels sur Arles, la Camargue et les Alpilles et offre des panoramas à couper le souffle. Cette immense et superbe forteresse de pierre est sans conteste un des must de la Provence.
Le village est classé et labellisé "un des plus beaux villages de France". Il a été restauré patiemment avec beaucoup de soin. Aujourd'hui, son patrimoine historique est exceptionnel avec un trésor de 22 pièces architecturales classées Monument Historique : église, château, hôtel de ville, hôpital, chapelles, maisons, portes...sans compter les objets mobiliers et la collection de tableaux.
C'est un des lieux touristiques les plus fréquentés de la région... quelle que soit la saison, on n’y est jamais seul... car Les Baux accueillent plus d'un million et demi de visiteurs par an. Les 500 habitants du village doivent vraiment avoir l'impression d'habiter dans un musée.
Le village se visite, avec bonheur, exclusivement à pied. On peut y admirer des maisons anciennes restaurées avec goût et talent, de belles façades Renaissance et quelques hôtels particuliers magnifiques qui accueillent pour la plupart galeries d'art et musées.
A l'entrée du site, on peut visiter le musée d'histoire des Baux qui explique toute la vie du village et son histoire au fil des siècles. Au hasard de la balade, on croise de nombreux ateliers d'artisans et boutiques de produits provençaux.
Les amateurs de gastronomie savent que Les Baux abritent plusieurs restaurants de réputation internationale... il est très difficile d'y résister !!!
La Citadelle des Baux située à l'extrémité du village est incontournable. Le site s'étend sur 7 hectares et permet de découvrir les principaux vestiges du passé tumultueux des Baux de Provence : ruines du château médiéval, chapelle castrale, expositions de machines de siège, donjon, tour sarrasine, ...c'est une formidable histoire de la Provence racontée dans un vaste décor de pierre et de roche.
Son caractère exceptionnel et ses multiples centres d’intérêt ne peuvent que passionner le visiteur.
A l'extérieur du village, il ne faut surtout pas manquer le spectacle permanent de la Cathédrale d'Image, véritable féerie audiovisuelle projetée sur 4000m2 de parois rocheuses en guise d'écrans géants...Impressionnant !
Et il faut savoir aussi qu’en 1642, la ville fut offerte à la famille de Grimaldi en tant que marquisat. Le titre de Marquis des Baux leur est d'ailleurs encore rattaché. Administrativement, la ville est entièrement française et le titre de Marquis des Baux est traditionnellement donné à l'héritier du trône monégasque. L'actuel Prince de Monaco, Albert II, porte parmi ses nombreux titres celui de Marquis des Baux.
Un peu d'histoire sur la cité médiévale
Les Seigneurs des Baux : selon la légende, la maison des Baux descend du roi mage Balthazar. C’est pourquoi les armes des Seigneurs des Baux comprennent une comète à 16 rais d'argent, l'étoile que suivirent les rois mages, et la devise "A l'asard Bautezar", c’est-à-dire, "au hasard Balthazar".
Raymond des Baux fut un Seigneur des Baux ayant joué un rôle important en Provence. Pendant près de 20 ans, de 1145 à 1162, il mena les guerres baussenques, disputant le comté de Provence au comte de Barcelone.
Raymond de Turenne est connu pour avoir été, pendant ses premières années, un seigneur soumis au pouvoir royal : il combattit en Flandre pour le Roi de France et en Italie pour le Pape. Cependant, il se révolta contre tous les pouvoirs et devient "le fléau de la Provence". Seigneur cynique et sanglant défiant la cour de France et le pouvoir pontifical, il fut condamné à mort et excommunié. Se moquant de ces sentences, il s’entoura entre 1386 et 1398, de pillards, attaquant et incendiant les villes et les villages.
Alix des Baux est la dernière héritière des terres Baussenques. À sa mort en 1426, s'éteint cette lignée turbulente des Seigneurs des Baux. Le château survit encore quelques années, avant son démantèlement en 1483.
Lorsque l’on quitte Les-Baux-de-Provence, on part avec les yeux remplis d’émerveillement et l’on n’a qu’une seule envie : y retourner…
… Et, à chaque nouvelle visite, on ne peut que répéter : "Ah, les Baux sont toujours aussi beaux !!!"
Maintenant, je vous invite à me suivre...
Au gré des ruelles, dans le dédale des ruelles pavées, monuments historiques, ruines et boutiques commerçantes se mélangent en parfaite harmonie.
La Maison du Roy
La Maison du Roy, à l’entrée de la cité, abrite l'Office de Tourisme.
Jusqu'à la Révolution, la ville des Baux fut le chef-lieu d'une juridiction à la fois royale et seigneuriale dont le siège fut longtemps situé dans ce bâtiment construit en 1499. La justice y était rendue au nom du souverain.
Adossée à la Maison du Roy, il subsiste les vestiges d’une immense cheminée. On la remarque, sur la gauche, dès que l’on pénètre dans le village.
Le rempart contre lequel les bâtiments étaient bâtis fut percé au XIXème siècle pour permettre l'ouverture de l'entrée actuelle de la ville.
La boutique "La Cure Gourmande"
"La Cure Gourmande" est une biscuiterie artisanale.
On y trouve, à profusion, des montagnes de biscuits artisanaux, navettes, croquants, calissons, nougats, fruits confits, cacao, pruneaux confits, pâte d’amandes, olives…
Tout est fabriqué de façon artisanale dans le respect des règles d'autrefois.
L'établissement propose des paniers déjà faits ou donne accès à un self service où chacun constitue son panier comme il l'entend.
La boutique "Le Cheval à Bascule"
La boutique "Le Cheval à Bascule" se situe face du Musée des Santons. Cette jolie boutique totalement atypique n'est pas seulement réservée aux nombreux touristes. L'heure est ici aux idées cadeaux, que ce soit pour ramener un souvenir de Provence comme pour une occasion particulière (anniversaire, fête...). Une véritable caverne d'Ali Baba qui vous permettra de faire mouche avec un objet déco, un linge de maison, un bibelot... on y trouve de tout.
Le Prince Noir
"Le Prince Noir" est une maison d'hôtes à flanc de rochers abritant des chambres personnalisées et une terrasse donnant sur le village.
L'histoire du Prince Noir a commencé un 20 août 1947... Une longue aventure, ponctuée de nombreux épisodes, dédiée à la mise en valeur de cet endroit si particulier. Aujourd'hui, deux générations plus tard et beaucoup de travail, la maison est ouverte. Une occasion de découvrir les Baux de Provence comme vous ne les connaissez certainement pas !
Situé tout en haut du village médiéval, juste avant l'entrée du plan du Château, Le Prince Noir est adossé aux rochers qui surplombent le village et le Val d'Enfer. Une situation unique même pour celles et ceux qui connaissent déjà le village...
Hôtel de Manville
Le plus bel hôtel renaissance de la cité fut édifié en 1571 par une riche famille protestante, celle de Claude de Manville. L'Hôtel de Manville restauré abrite aujourd'hui la Mairie.
La façade irrégulière suivant le tracé de la rue principale est ouverte largement par de grandes fenêtres à meneaux. La cour intérieure à portiques répète la même ordonnance des croisées Renaissance.
Fenêtre renaissance "POST TENEBRAS LUX 1571"
Face à la majestueuse façade de l'Hôtel de Manville se trouvait une importante demeure datée de 1571 (dit logis de Brisson-Peyre) dont il ne reste pour vestiges qu'une fenêtre renaissancec à
croisée dont l'entablement porte l'inscription calviniste "POST TENEBRAS LUX 1571" (Après les Ténèbres la Lumière). Cette affirmation de la foi protestante peut laisser supposer
l'existence d'un oratoire du culte réformé. Les adeptes de la religion réformée étaient en effet nombreux aux Baux grâce à la tolérance du Baron des Baux.
Hôtel de Porcelet (ou Hôtel des Porcelets), Musée Yves Brayer
L'Hôtel de Porcelet (ou Hôtel des Porcelets) est une belle demeure du XVIème siècle qui présente une façade originale et d'élégantes fenêtres à meneaux finement sculptées. C’était la résidence de l'une des plus illustres familles d'Arles d'ailleurs une rue porte encore le nom. Le décor intérieur conserve au rez-de-chaussée, une salle voûtée décorée de peintures du XVIIème siècle représentant les Quatre Saisons et les allégories des Quatre Vertus Cardinales. L'Hôtel est devenu, depuis 1991, le Musée Yves Brayer.
Le musée présente une rétrospective de l'œuvre d'Yves Brayer. Yves Brayer est un des plus importants peintres français du XXème siècle (1907 - 1990). Son œuvre s'avère très diverse car, outre ses paysages, il est aussi l'auteur de tableaux de composition, de figures et de natures mortes. Né à Versailles en 1907, il arrive à Paris en 1924, où il commence ses études artistiques. Un premier séjour en Espagne, en 1927, lui inspire plusieurs toiles de grandes dimensions. Pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1931 à 1934, il va bientôt se laisser emporter par la profusion de la vie italienne et s'en faire le témoin. Il a vingt-sept ans lorsque sa première grande exposition parisienne lui apporte le succès.
A partir de 1945, il prend l'habitude, chaque année, de séjourner à Saint-Rémy et aux Baux-de-Provence jusqu'en 1961 où il fait l'acquisition d'une maison dans le village baussenc. Peintre complet, il est aussi l'auteur de vastes compositions et natures mortes qu'il expose au Salon d'Automne dont il devient le Président dans les années 1980. De ses voyages au Mexique, en Egypte, en Iran, en Grèce, en Russie, aux Etats-Unis, au Japon, s'emparant vite de la lumière et des rythmes d'un pays, il rapporte de nombreuses aquarelles. Son goût pour le graphisme l'entraîne tout naturellement à pratiquer la technique de la gravure sur cuivre et de la lithographie; ainsi il réalise de nombreuses estampes et illustre des livres à tirage limité avec des textes de Blaise Cendrars, Henry de Montherlant, Baudelaire, Paul Claudel, Jean Giono, Frédéric Mistral, etc...
Il a laissé son témoignage artistique dans le village puisque l'intérieur de la Chapelle des Pénitents Blancs a été décorée en 1974 de ses fresques de scènes pastorales représentant le Noël des Bergers dans la tradition provençale.
Yves Brayer meurt en 1990 et repose dans le cimetière en haut du village des Baux.
Hôtel Jean de Brion, Fondation Louis Jou
L'Hôtel Jean de Brion, Fondation Louis Jou, est un ensemble du XVIème siècle qui a été harmonieusement restauré par le Maître typographe Louis Jou contribuant ainsi à la conservation du village et à sa nouvelle renaissance.
Dans les 6 salles de l'Hôtel Renaissance Jean de Brion, sont exposées, dans une ambiance de maison privée, les plus belles œuvres de Louis Jou parmi ses meubles et ses nombreuses collections : incunables, livres anciens, gravures de Dürer et de Goya, peintures sculptures et céramiques. Cette visite est complétée par celle de l'atelier où sont installées les presses à bras de Louis Jou, maître typographe, graveur, imprimeur, éditeur.
Parmi les plus grands typographes du siècle, la place de Louis Jou est exceptionnelle. Il est le seul parmi ses pères à avoir conçu et réalisé un ouvrage entièrement par lui-même. Xylographe, graveur sur métal, Jou dessine et fond ses propres caractères. Il décora certaines reliures d'ouvrages sortis de ses presses. Ce Catalan d'origine, fut un créateur de livres dont l'influence a été l'une des plus déterminantes dans l'évolution du livre contemporain. Le maître typographe était également un artiste à part entière : graveur, peintre, sculpteur, céramiste...
Lavoir des Porcelets
Le Lavoir des Porcelets se situe près de l’église Saint-Vincent et de la chapelle des Pénitents Blancs.
L'eau arrive par un robinet en forme de groin.
C’est l’unique lavoir de la cité des Baux-de-Provence.
Porte d'Eyguières ou Porte de l'Eau
La Porte d' Eyguières ou Porte de l'Eau (en provençal : aïgo) datedu XIème siècle et fut, jusqu'en 1866, la seule entrée du village. Elle permettait aux villageois d’aller chercher l’eau dans le Vallon de la Fontaine, la plaine où se trouvent une source et un lavoir.
Rebâtie par le Connétable de Montmorency, elle fut relevée au XVIIIème siècle par le Prince de Monaco qui avait reçu la Baronnie des Baux en 1643. Les armoiries de la Maison Grimaldi sont encore visibles au-dessus de la porte dans un cartouche orné de rinceaux baroques.
La porte a gardé son système défensif, chemin de ronde en corniche percé de meurtrières.
En empruntant ce chemin empierré de la Calade, le visiteur peut encore accéder au Vallon de la Fontaine.
Les armoiries de la Maison Grimaldi sont encore visibles au-dessus de la porte dans un cartouche orné de rinceaux baroques. En effet, de 1643 à 1790, la seigneurie ayant été érigée en Marquisat fut du domaine effectif des Grimaldi, qui actuellement conservent ce titre honorifique dans leur armorial.
Les armoiries de la Maison Grimaldi : Fuselé d'argent et de gueules, l'écu entouré du Collier de l'ordre de Saint-Charles, placé sur un manteau rouge doublé d'hermine, sommé de la Couronne princière. Tenants : deux Frères Mineurs chevelus, barbus, et chaussés portant chacun une épée levée, debout sur une banderole avec la devise "Deo Juvante" (Avec l'aide de Dieu).
Autres monuments, bâtisses et vestiges au gré des ruelles
Vieilles portes
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