Je vous propose une promenade sur le Sentier du Littoral sur le secteur dit du Moulin de Cantarrane,"cantarrane" qui en patois local se traduit par "chante grenouille".
Ce superbe sentier, d'un grand intérêt ornithologique, permet également de parcourir les domaines endigués du Delta de la Leyre. Bordant l'extérieur du célèbre Parc Ornithologique du Teich, il chemine d’abord entre les anciens réservoirs à poissons tant appréciés des oiseaux. Au bout de quelques kilomètres, il offre aux promeneurs de magnifiques panoramas sur le Bassin d'Arcachon.
La faune et la flore y sont un régal pour les yeux en toute saison et s’y côtoient en parfaite harmonie.
On y rencontre de majestueux cygnes, mouettes, goélands, cormorans, bernaches, aigrettes, foulques, petits lapin sauvages… la cigogne blanche, les canards sauvages. Des élégants roseaux s’inclinent et se confondent parmi les cotonniers, ajoncs, ronciers, arbrisseaux de marais… Par endroit, le chemin est bordé de tamaris.
Cette ballade est assurément une des plus belles. Imaginez un petit chemin emménagé spécialement pour le plaisir de renouer avec la nature.
Sur d’anciens prés salés, entre mer, esteys, marais, chenaux, digues, il serait dommage de passer sur le Bassin sans avoir pu voir cette beauté mystérieuse.
Sept écluses jalonnent ce chemin : écluse du Laour, de la Pointe, du Cabanon, La Nouvelle, la Grande Cabane, du Peyrat et celle du Tanin. Elles sont le témoignage du patrimoine économique passé et servent à contrôler le niveau des eaux au gré du temps et des marées.
Sur la droite, la limite du Parc ornithologique avec ses réseaux de plans d’eau étudié pour l’élevage de poissons. On peut y admirer le bal des oiseaux tout au-dessus de nos têtes.
Sur la gauche, se trouve le Bassin d’Arcachon où danse la lumière quelle que soit la marée. C’est elle ici qui scande le temps qui passe.
Entourés de tamaris, de joncs saules et de prunus sauvage, une douceur de vivre nous envahit. Nous ne sommes pas au paradis, mais cela semble y ressembler !
Le sentier quitte peu à peu les bords du Bassin pour s’enfoncer dans les marais. Sur la gauche, un des multiples chenaux de la Leyre que la mer découvre à marée basse.
Le parc Ornithologique est maintenant omniprésent sur la droite, véritable étape précieuse pour les oiseaux migrateurs. Cette grande ossature en bois aux airs fantomatiques, n’est autre qu’un perchoir géant pour les oiseaux. Parfait pour le cormoran soucieux de sécher ses ailes, qui tel un yogi, les déploie au gré du vent dans une position mystique et imperturbable. Cette grande bâtisse au couleur discrète se fond dans la nature, et pour cause !!! C’est une cabane d’observation. Et si l’on regarde bien, un peu plus loin sur la droite, à la cime de grands pins maritimes apparaissent alors des nids à cigognes. Qu’il est plaisant de les contempler ! L’envol de l’une d’entre elle, nous émerveille.
Sur tous les différents secteurs du sentier du littoral, les prés salés représentent la plus grande zone d'Aquitaine possédant cet écosystème et se composent de plus de 200 espèces végétales et d'un patchwork de micro-habitats naturels diversifiés. Selon la saison, on peut y admirer la salicorne ou haricot de mer, l'aster marine avec ses fleurs tricolores ou encore le statice appelé aussi lavande de mer.
Un sentier beau, à chaque fois différent, en toute saison, tout temps et n’importe quelle heure de la journée.
Le choix des photos à sélectionner m'ayant été très difficile à faire de par leur nombre mais aussi parce que je les aime toutes, j'ai choisi de consacrer plusieurs pages à ce sentier :
- Le moulin, les écluses et les cabanes,
- La faune,
- La flore,
- Reflets dans les réservoirs,
- Côté Bassin d'Arcachon.
La tonne est une cabane pour la chasse en bordure du Bassin d’Arcachon. Ce mode de chasse est spécifique sur le Bassin pour la chasse aux canards ou poules d’eau. "La tonne" est une installation fixe, au bord d'un plan d'eau appelée "mare de tonne" ou "lac à tonne", dans laquelle le chasseur passe la nuit. A l'aide d'appelants vivants disposés stratégiquement et judicieuse sur la mare, le chasseur guette la pose d'un ou plusieurs canards. Ce mode chasse a été légalisé depuis juillet 2000, chaque installation étant obligatoirement soumise à déclaration préfectorale. Le nombre d'installations fixes pour la chasse du gibier d'eau est désormais limité depuis 2000 et les nouvelles créations ne sont plus autorisées depuis janvier 2001. Tout déplacement d'installation est soumis à une procédure d'autorisation impliquant une procédure administrative spécifique. La déclaration d'un poste fixe engage son propriétaire à participer, selon les modalités prévues dans le schéma départemental de gestion cynégétique, à l'entretien des mares et des parcelles attenantes.
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