Je vous propose une promenade sur le Sentier du Littoral sur le secteur dit du Moulin de Cantarrane, "cantarrane"qui en patois local se traduit par "chante grenouille".
Ce superbe sentier, d'un grand intérêt ornithologique, permet également de parcourir les domaines endigués du Delta de la Leyre. Bordant l'extérieur du célèbre Parc Ornithologique du Teich, il chemine d’abord entre les anciens réservoirs à poissons tant appréciés des oiseaux. Au bout de quelques kilomètres, il offre aux promeneurs de magnifiques panoramas sur le Bassin d'Arcachon.
La faune et la flore y sont un régal pour les yeux en toute saison et s’y côtoient en parfaite harmonie.
On y rencontre de majestueux cygnes, mouettes, goélands, cormorans, bernaches, aigrettes, foulques, petits lapin sauvages… la cigogne blanche, les canards sauvages. Des élégants roseaux s’inclinent et se confondent parmi les cotonniers, ajoncs, ronciers, arbrisseaux de marais… Par endroit, le chemin est bordé de tamaris.
Cette ballade est assurément une des plus belles. Imaginez un petit chemin emménagé spécialement pour le plaisir de renouer avec la nature.
Sur d’anciens prés salés, entre mer, esteys, marais, chenaux, digues, il serait dommage de passer sur le Bassin sans avoir pu voir cette beauté mystérieuse.
Sept écluses jalonnent ce chemin : écluse du Laour, de la Pointe, du Cabanon, La Nouvelle, la Grande Cabane, du Peyrat et celle du Tanin. Elles sont le témoignage du patrimoine économique passé et servent à contrôler le niveau des eaux au gré du temps et des marées.
Sur la droite, la limite du Parc ornithologique avec ses réseaux de plans d’eau étudié pour l’élevage de poissons. On peut y admirer le bal des oiseaux tout au-dessus de nos têtes.
Sur la gauche, se trouve le Bassin d’Arcachon où danse la lumière quelle que soit la marée. C’est elle ici qui scande le temps qui passe.
Entourés de tamaris, de joncs saules et de prunus sauvage, une douceur de vivre nous envahit. Nous ne sommes pas au paradis, mais cela semble y ressembler !
Le sentier quitte peu à peu les bords du Bassin pour s’enfoncer dans les marais. Sur la gauche, un des multiples chenaux de la Leyre que la mer découvre à marée basse.
Le parc Ornithologique est maintenant omniprésent sur la droite, véritable étape précieuse pour les oiseaux migrateurs. Cette grande ossature en bois aux airs fantomatiques, n’est autre qu’un perchoir géant pour les oiseaux. Parfait pour le cormoran soucieux de sécher ses ailes, qui tel un yogi, les déploie au gré du vent dans une position mystique et imperturbable. Cette grande bâtisse au couleur discrète se fond dans la nature, et pour cause !!! C’est une cabane d’observation. Et si l’on regarde bien, un peu plus loin sur la droite, à la cime de grands pins maritimes apparaissent alors des nids à cigognes. Qu’il est plaisant de les contempler ! L’envol de l’une d’entre elle, nous émerveille.
Sur tous les différents secteurs du sentier du littoral, les prés salés représentent la plus grande zone d'Aquitaine possédant cet écosystème et se composent de plus de 200 espèces végétales et d'un patchwork de micro-habitats naturels diversifiés. Selon la saison, on peut y admirer la salicorne ou haricot de mer, l'aster marine avec ses fleurs tricolores ou encore le statice appelé aussi lavande de mer.
Un sentier beau, à chaque fois différent, en toute saison, tout temps et n’importe quelle heure de la journée.
Le choix des photos à sélectionner m'ayant été très difficile à faire de par leur nombre mais aussi parce que je les aime toutes, j'ai choisi de consacrer plusieurs pages à ce sentier :
- Le moulin, les écluses et les cabanes,
- La faune,
- La flore,
- Reflets dans les réservoirs,
- Côté Bassin d'Arcachon.
L'Aigrette Garzette est la plus répandue des aigrettes. Cet oiseau a un corps élancé et élégant au plumage blanc, un long cou et un bec noir très allongé, de longues pattes noires aux doigts jaunes. Lors de la reproduction, 2 ou 3plumes ornent sa nuque et de fines plumes d'environ 20 cm naissent sur ses épaules, s'étendent sur le dos et retombent de chaque côté de la queue en panaches élégants. Ce sont ces plumes, appelées rosses, autrefois très convoitées par les femmes pour leur valeur ornementale, qui ont valu à ces oiseaux le nom d'aigrettes.
Elle est habituellement silencieuse, excepté dans les colonies de nidification.
On la rencontre dans une large variété de zones humides ouvertes, à l'intérieur des terres ou en zone côtière, dans des eaux peu profondes autour des lacs, près des rivières, des fleuves et dans les estuaires.
Elle chasse près de la végétation flottante, cherchant ses proies à l'ombre. Parfois, elle s'accroupit, avec les ailes partiellement déployées pour réduire la réverbération du soleil et procurer de l'ombre afin d'attirer quelque proie sous la surface de l'eau. Elle effectuera aussi des courses précipitées dans les zones peu profondes. Elle peut transpercer une proie dans l'eau en marchant lentement. On peut aussi la voir debout sur une seule patte, tandis qu'elle remue la vase avec l'autre pour effrayer les poissons, ou faisant des vagues avec la même patte sur la surface de l'eau pour prendre ses proies au piège et les amener près de son bec.
La parade nuptiale montre le mâle avec le plumage gonflé quand une autre aigrette s'approche trop. Mâle et femelle ébouriffent leurs plumes et s'offrent mutuellement des brindilles avant l'accouplement, et quand le couple est formé, les deux adultes construisent le nid.
Elle niche en colonies, avec d'autres espèces d'ardéidés. Elles nichent dans les roselières, les zones broussailleuses humides ou les arbres près de l'eau, à une hauteur de 20 m. Le nid est une plate-forme faite de brindilles ou de roseaux. La femelle dépose 3 à 5 oeufs bleu verdâtre clair, à intervalles de un à deux jours. L'incubation commence avec le premier oeuf pondu, et dure environ de 21 à 25 jours, partagée par les deux parents. Les poussins naissent couverts de duvet blanc, et avec le bec et les pattes roses, devenant très vite bleu grisâtre. Ils sont nourris par les deux parents avec de la nourriture régurgitée directement dans leur bec. Au bout de trois semaines, les jeunes quittent le nid pour s'aventurer dans les branches proches. Ils effectuent leur premier vol au bout de cinq semaines avec leurs parents.
Elle a un vol puissant, avec de lents battements d'ailes.
Elle se nourrit de petits poissons, grenouilles, lézards, vers, crustacés, mollusques, et d'une grande quantité d'insectes.
La population d'aigrettes garzettes se maintient stable. Les problèmes principaux pour l'espèce sont la disparition et la modification de son habitat dues au drainage, au développement urbain et à la mise en culture.
L’Alouette de Mer est un petit oiseau qui se trouve dans les lieux marécageux sur les côtes de la mer. On lui a donné le nom d'alouette, parce qu'il n'est guère plus gros que cet oiseau et qu'il est à peu près de la même couleur. Cependant il est un peu plus blanc par dessous le ventre et plus brun sur le dos. Il a les jambes noires, minces et allongées de même que le bec. Sa langue est noire et elle s'étend dans toute la longueur du bec. Ce petit oiseau remue continuellement la queue et change de place à tout instant à vive allure. L'alouette de mer serait assez semblable au bécasseau, si elle était aussi grande.
Ces oiseaux se multiplient beaucoup.
Certains gourmets les trouvent meilleurs à manger que les alouettes communes.
La Bernache Cravant (Branta Bernicla Bernicla), mesure 60 cm de long, avec une envergure moyenne d’un 1 m 20, pour un poids d’un kilo et demi. Essentiellement maritime, elle dort en pleine mer, attendant la marée basse pour aller s’engraisser de zostères et autres plantes aquatiques.
Elle niche dans la tondra du Nord de la Sibérie occidentale durant les deux mois d’été quand le sol n’est plus gelé et la neige fondue. Les petits sont nidifuges et peuvent donc tout de suite quitter le nid en raison des rudes conditions climatiques qui imposent aux oies de migrer assez rapidement. Elles descendent dès la fin du mois d’août, en longeant les côtes européennes, pour venir séjourner une partie de l’hiver sur le littoral hollandais, français et anglais, après un trajet de 7 à 8.000 km. Au cours de ce voyage éprouvant et difficile, la migration tue les moins expérimentées et les plus fragiles. Pendant les nombreuses étapes migratoires, certaines changent parfois d’alimentation, pour des cultures céréalières. En Hollande, de gigantesques vols de bernaches se posent dans les champs, occasionnant de nombreux dégâts sur les cultures; les agriculteurs perçoivent alors des compensations financières.
En France, le Bassin d’Arcachon représente la limite Sud de son aire d’hivernage. Le Bassin d’Arcachon constitue donc la limite Sud de leur migration. Depuis quelques années, la population de bernaches augmente pour atteindre une moyenne annuelle de 40.000 individus. Les arrivées et les départs sont étalés de novembre à février, avec un pic de fréquentation de décembre à janvier. Comme les cygnes, elles viennent, à la marée descendante et jusqu’au montant, consommer principalement les zostères disponibles sur les vastes vasières du Bassin. Entre bancs de sable et chenaux, remises et zones de gagnage, les bernaches nous offrent, tous les jours et à plusieurs reprises, leurs vols majestueux et impressionnants de milliers d’individus.
Suite à une épizootie de la zostère, l’espèce a failli disparaître dans les années 1930, chutant à 20.000 individus. Protégée en France depuis le 5 avril 1962, la population mondiale se stabilise vers 1980, jusqu’à 200.000 individus. Aujourd’hui, les effectifs européens évoluent selon le rythme alimentaire de l’un des principaux prédateurs de la bernache, le Renard polaire. Le renard chasse habituellement des lemmings, un petit rongeur des steppes sibériennes, similaire à un campagnol, qui voit ses populations se réduire considérablement d’une année sur l’autre. Alors, en manque de nourriture, le renard se rattrape sur les jeunes bernaches de l’année.
Le Tadorne de Belon est le plus grand des canards de surface en France. Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. La tête et le haut du cou sont verts, le reste du cou blanc. Le bec est rouge, avec une aspérité à la base chez les mâles. Une large bande rousse ceinture la poitrine et le haut du dos. Le milieu du ventre noir précède le reste du dessous blanc. Les faces latérales du dos noires encadrent la partie centrale blanche. Les ailes sont bigarrées blanc, noir, vert et roux. La queue blanche est maculée de noir à son extrémité. Les plumes sous-caudales sont rousses, les pattes palmées roses. Le tout donne un gros canard multicolore visible de loin.
En vol, tous les individus paraissent noirs et blancs. Les jeunes sont plus ternes, à dominante grise.
Le chant du mâle est une espèce de sifflement. La femelle pousse un cri nasal.
On rencontre le Tadorne de Belon le long du littoral où il fréquente surtout les côtes marines plates, sablonneuses ou vaseuses. Mais on peut également l'observer au bord des lacs salés proches des embouchures ou des estuaires. Il affectionne aussi les dunes herbeuses ou plantées d'oyats. Parfois, plus dans les terres.
La particularité de cette espèce, c'est qu'au cours du mois de juillet, elle effectue une migration de mue qui regroupe des adultes nicheurs et des non-reproducteurs. Ces regroupements réunissent sur les bancs de sable plusieurs dizaines de milliers d'individus qui, une fois la mue terminée, regagnent leurs pays d'origine. Les Tadornes de Belon ont des moeurs à la fois diurnes et nocturnes et sont très sociables.
Son nid est généralement installé dans un ancien terrier de lapin, dans une cavité sertie dans un talus ou même dans un trou de muraille. Exceptionnellement, il peut être posé à même le sol dans la végétation herbeuse. C'est une simple dépression garnie de duvet. D'avril à juin, la femelle pond de 8 à 10 oeufs dont l'incubation dure de 29 à 31 jours. Les petits s'envolent au bout de 45-50 jours. En attendant, ils se regroupent en "crêches" pouvant atteindre une à plusieurs dizaines de canetons qui sont chaperonnés par un encadrement réduit d'adultes.
Le Tadorne de Belon se nourrit principalement de mollusques bivalves, de gastéropodes marins et de crustacés qu'il trouve en tamisant la vase avec son bec. Il complète son régime avec des insectes aquatiques qu'il capture sur les dunes et des matières végétales. Il se nourrit généralement en eau peu profonde, sur les vasières et dans les champs (parfois loin de l'eau).
La Mouette Rieuse est un élégant oiseau aquatique et les deux sexes sont identiques.
L'adulte en plumage nuptial a le dos et le dessus des ailes gris clair. Les primaires externes sont blanches avec les extrémités noires. Le bord d'attaque est d'un blanc pur, mais il devient noir vers les primaires les plus externes. Le dessous des primaires est sombre.
La mouette a un capuchon brun-chocolat qui s'étend jusqu'à l'arrière de la partie auriculaire, et des croissants blancs autour de l'œil.
Les parties inférieures sont blanches, parfois teintées de rose sur la poitrine au printemps. La queue est blanche. Le bec, les pattes et les doigts sont rouge noirâtre. Les yeux sont foncés.
L'adulte en plumage d'hiver a des taches sombres nettes en arrière des yeux. Le capuchon sombre disparaît après la saison nuptiale. On peut voir deux barres noires indistinctes en travers de la calotte. Le bec est rouge avec l'extrémité noire. Les pattes et les doigts sont rouges.
Le juvénile et l'immature n'ont pas de capuchon noir.
Le cri typique de la mouette est rauque. Ce sont des oiseaux très bruyants et des cris courts peuvent être entendus dans les colonies, et lors des querelles. Elle émet de longs glapissements et des sortes de jappements courts et répétés.
Elle se reproduit aux lisières des marais, des étangs et des lacs, et dans les clairières dans les régions de forêt boréale. Elle hiverne dans des habitats côtiers variés, depuis les eaux côtières jusqu'aux ports, les marais salants et les estuaires. On peut la trouver en ville, dans les parcs urbains avec de l'eau.
Elle est très grégaire en dehors de la période de reproduction. Elle se nourrit et dort en grands groupes. Cet oiseau est un opportuniste qui "nettoie" les villes et les plages, ou qui se nourrit dans les champs labourés. En effet, les groupes suivent la charrue et capturent des vers et d'autres invertébrés. Elle se nourrit aussi en marchant, en nageant, et en plongeant pour saisir des poissons en suivant des bateaux de pêche. Elle vole aussi au-dessus des flots et picore des insectes à la surface et suivent souvent les bateaux de pêche en quête de nourriture jetée par-dessus bord ou du lever des filets de pêche.
Quelques disputes peuvent se produire avec les voisins de nids, et la mouette rieuse adopte des postures spéciales. D'autres parades montrent l'oiseau dans des attitudes variées.
La mouette est monogame et fidèle au site du nid où elle revient chaque année. Elle peut former des colonies mixtes avec des sternes. La parade nuptiale est à son point culminant quand le mâle régurgite de la nourriture à la femelle. L'accouplement a lieu juste après.
Son vol est rapide et actif. Elle peut planer et glisser, et même capturer des insectes en vol.
Elle nidifie en grandes colonies, jusqu'à 1000 couples ou plus. Les nids sont à environ 1 à 5 m les uns des autres. C'est un nid assez grand sur le sol ou dans la végétation basse et humide. C'est une dépression peu profonde tapissée de végétation.
La femelle dépose 2 à 3 oeufs brun-olive, mouchetés de brun, vers fin avril-début mai. L'incubation dure environ 22 à 26 jours. Les jeunes restent au nid environ une semaine et sont semi-nidicoles. Ils quittent vraiment le nid vers l'âge de 32 à 35 jours.
C'est une espèce omnivore. La mouette rieuse se nourrit surtout d'insectes aquatiques et terrestres, d'invertébrés marins, de poissons, de vers de terre. Elle consomme aussi des fruits, des graines, des débris variés et parfois des souris.
Les populations de mouettes rieuses s'étendent autour du monde, colonisant petit à petit d'autres pays, depuis les latitudes moyennes en Europe et en Asie, jusqu'aux zones subarctiques.
Ce cocon est un nid de chenilles processionnaires qui très dangereuses pour la survie des pins. Ces chenilles consomment les aiguilles des pins. Les branches sont défoliées, d'autres portent des aiguilles jaunies et flétries, comme brûlées. La défoliation ne provoque pas la mortalité des arbres mais en ralentit la croissance. Les chenilles forment des nids très visibles en hiver et les arbres prennent un aspect peu esthétique. En fin d'hiver, les chenilles et les nids sont un danger pour les personnes et les animaux domestiques. Ces chenilles sont donc une plaie, et dans certaines régions des règlements imposent aux propriétaires de pins infestés de les traiter.
Le Cormoran adulte en plumage nuptial est tout noir, avec des reflets bleu et vert-bronze. Le dos est gris-bronze avec des lisérés foncés. La queue est noire et assez longue. Une tache blanche sur la cuisse apparaît pendant la période nuptiale.
La tête est noire, avec quelques plumes blanches sur la crête peu fournie composée de quelques plumes plus longues. Les joues et la gorge sont blanches. Les yeux sont verts, allant de l'émeraude au turquoise. Le bec légèrement crochu et puissant est noirâtre avec la base jaune. Les pattes et les doigts palmés sont noirs.
Il est habituellement silencieux en dehors des colonies.
Il vit sur les côtes rocheuses ou sablonneuses, dans les estuaires, près des lacs et des grands cours d'eau. Il niche sur les falaises et les îles rocheuses, et se nourrit dans les eaux abritées. Il hiverne le long des côtes.
Il se nourrit principalement de poisson. Il plonge pour capturer sa proie avec le bec, et il est capable de rester sous l'eau pendant plus d'une minute. Il remonte le poisson à la surface afin de l'étourdir en le secouant et de le lancer en l'air pour le retourner avant de l'avaler. Cette espèce est grégaire (vivant en groupe ou en communauté sans nécessairement présenter une organisation)et niche en colonies sur les corniches des falaises, dans des arbres, sur les côtes ou à l'intérieur des terres.
Le cormoran vole avec des battements fermes et des glissés occasionnels.
Le nid est une grande structure faite de rameaux de bois et d'algues, tapissé de matériaux plus fins. Les deux parents construisent le nid sur un arbre bas, sur le sol, sur les corniches des falaises ou sur des pentes abruptes. La femelle dépose 3 à 4 oeufs blanc bleuté. L'incubation dure environ 29 à 31 jours, assurée par les deux adultes. Les poussins sont nourris par les deux adultes, d'abord avec du liquide régurgité, et plus tard avec de la nourriture solide qu'ils prennent directement dans la gorge des parents. Ils restent dépendants de leurs parents pendant 70 jours, mais prennent leur envol à 50 jours.
Le cormoran se nourrit principalement de poisson et d'invertébrés aquatiques.
Les grands cormorans ont été persécutés par les humains en tant que concurrents des pêcheurs. A présent, avec les efforts de conservation, les nombres augmentent et les statuts de cette espèce sont stabilisés.
Histoire de cygnes :
Il est magnifique de voir deux cygnes s'entrelacer, leurs cous s'entremêlent et c'est tout le lac des cygnes que l'on entend... Mais il est frustrant, surtout quand on est fan de nature, de ne pas savoir qui est qui !
En effet, malgré des observations répétées, Monsieur Cygne ressemble encore et toujours à Madame Cygne... Serait-ce un signe ?
Persévérance et ténacité font les bons curieux de la nature…
Deux choses séparent nos cygnes mâles et femelles :
- la taille de leur tubercule : le tubercule le plus gros est celui du mâle (le tubercule est la masse noire au dessus du bec),
- les postures du mâle en parade amoureuse : il commence seul la parade et est ensuite rejoint par la femelle. Le mâle est dans ces moments là avec un cou en forme de S. Le mâle a un cou plus fort selon les experts (pas facile à voir.
Donc le seul signe visible même de loin, c'est la taille du tubercule (surtout au printemps), malheureusement, ce n'est pas toujours net !
Les couples s’unissent pour la vie .C'est le mâle qui fait le "nid d'amour" avec des roseaux, des branchages. Dans le fond du nid, il dispose des petites branches, des feuilles et des plumes. La femelle pond 5 à 7 œufs de couleur bleu vert, puis elle les couve entre 35 à 42 jours. Le mâle l'aide à protéger son territoire. Il surveille le nid quand la femelle a trop faim et qu'elle est obligée de le quitter.
Les parents s'occupent beaucoup de leurs petits à leur naissance : la mère les porte sur son dos, la nuit elle les protège en les plaçant sous ses ailes. Le père protège toute la famille. Les petits naissent avec un duvet gris brun, leur plumage devient blanc au bout d'un an. Ils savent nager tout de suite mais ils ne vont voler qu'au bout de 4 à 5 mois.
Le cygne blanc tuberculé est le cygne que l'on trouve sur nos lacs. Il mesure 1,50 m et pèse environ 20 kilos.
Les adultes ont un plumage blanc avec un bec rougeâtre. La pointe du bec est noire, et un bouton noir apparaît à la base de la mandibule supérieure. Les jeunes cygnes ont un plumage gris clair et un bec gris-vert, sans bouton.
Le cygne trompette est le plus grand cygne.
Le cygne chanteur se reconnaît à son plumage entièrement blanc et à son bec jaune avec une pointe noire. Il mesure environ 1,50 m et pèse 7 à 12 kg.
Le cygne est un oiseau palmipède : ses pattes ont 4 doigts dont les 3 plus long sont réunis par des palmes
Le cygne est un omnivore : il se nourrit d'herbes, de graines, de plantes aquatiques. Il arrache les herbes avec son bec solide et saisit sa nourriture en plongeant dans l'eau son long cou. Il mange aussi le pain que nous lui lançons afin de l’attirer vers nous pour mieux l’admirer…
Mais attention, du pain pour les cygnes: n’en jetez pas trop! Le pain, c'est très bon pour les humains mais pas particulièrement digeste pour les cygnes... ni forcément ingurgité par les bestioles qu'on espère
C’est dimanche ou les vacances, les familles se suivent en circuit au bord des lacs, des étangs et divers plans d’eau, des sacs remplis d’un précieux butin que les enfants se battent pour porter: du pain pour les cygnes. But de balade familiale numéro un, la becquée aux palmipèdes, canards et autres mouettes, oxygène la smala pour pas un rond. La pratique est tellement bien ancrée dans les traditions que certaines villes abritent des containers de récupération pour les restes de pain sec qui serviront à nourrir ces animaux les autres jours de la semaine. Mais tout cela n’est pas très raisonnable. Car, même si les majestueux volatiles ont l’air d’aimer le pain, le pain n’est pas bon pour eux. D’abord parce que leur organisme n’est pas programmé pour le digérer. Ensuite parce que c’est un aliment artificiel, bien maigre nutritionnellement parlant, sans vitamine, avec du sel et beaucoup d’hydrates de carbone. Et puis encore parce qu’il leur tombe tout cuit dans le bec, contrairement aux plantes ou larves d’insectes qu’ils doivent aller chercher eux-mêmes. En plus, cette pitance dominicale fait douloureusement gonfler le ventre des oiseaux, relèvent certains spécialistes. Quand elle ne crée pas de micropollution dans les lieux où les restes de pain flottent sans être mangés. Mais bon, bon nombre d’observatoires des oiseaux n’ont pas constaté d’hécatombes de cygnes à cause du pain. Il n’existe cependant pas de grandes recherches à ce sujet. Certains cygnes ont certes succombé à l’ingestion de restes de miches, et encore, c’est qu’elles étaient moisies. On peut donc continuer à leur jeter du pain. Mais modérément. Et seulement d’un geste ample pour que les miettes atterrissent dans l’eau et non sur le bord des rives. Les oiseaux ont plus de risques de se refiler des maladies s’ils viennent en nombre picorer à terre… au milieu des fientes. Mais le plus gros danger à nourrir les cygnes, c’est qu’on engraisse aussi… les rats ou les mulots ! Bien planqués, ces petits malins en profitent. Par contre, chez-nous, sur les sentiers du littoral, ce sont plutôt des poissons des réservoirs qui se côtoient avec les cygnes qui en profitent largement.
Plus grande que la poule d'eau, la Foulque Macroule est un oiseau de forme arrondie, au plumage entièrement noir, rehaussé par un becet un écusson frontal blanc pur. Elle a un corps de canard avec un bec pointu, des yeux ronds et rouges, des rémiges secondaires bordées de blanc et des pattes verdâtres.
Pour ce qui est de son chant, elle a un répertoire très riche. On l'entend souvent la nuit auprès des plans d'eau, ou au printemps lorsqu'elle vole en émettant une espèce d'éternuement.
Elle fréquente les étangs, les lacs et les baies peu profondes, à végétation dense, mais aussi les pièces d'eau ouvertes.
Plonge très souvent à la recherche de nourriture. Nage lentement en hochant la tête. Elle défend son territoire énergiquement en se précipitant contre les intrus. Plonge avec un petit saut et ressort rapidement (flotte comme un bouchon). Elle est omnivore. Son régime alimentaire est essentiellement végétarien. Elle bascule et plonge régulièrement jusqu'à 2 m de profondeur pour s'alimenter, parfois jusqu'à 4 ou 5 m. Elle peut voler de la nourriture à d'autres foulques.
Pour son vol, elle court en frappant des pieds sur l'eau avant un envol laborieux.
Son nid est une construction volumineuse faite de matières végétales amoncelées sur la végétation émergée, dans parfois 30 cm d'eau, parfois renforcée si le niveau d'eau s'élève. La cuvette intérieure tapissée d'herbes. Il est placé assez haut et il est souvent bien visible. La femelle pond de 5 à 9 oeufs plus gros et moins tachetés que ceux de la poule d'eau. Ils sont blanc cassé brillant avec quelques mouchetures. L'incubation commence avant que la portée soit au complet et dure un peu plus de trois semaines. Les oeufs éclosent sur plusieurs jours. La plupart du temps, les premières portées sont pondues fin avril. Les portées de remplacement sont pondues jusqu'à fin juillet. Les jeunes restent au nid quelques jours puis ils sont répartis entre les deux parents. La femelle garde le nid avec sa moitié de portée et le mâle construit une plate-forme spéciale pour la sienne. Les jeunes s'alimentent seuls vers l'âge de 4 semaines et commencent à voler un mois plus tard.
Le Harle Huppé, Mergus serrator, est un canard plongeur. Son bec effilé rouge, sa tête noire avec des reflets verts, son collier blanc et sa huppe lui confèrent un style inimitable. Le mâle est facile à reconnaître avec sa double huppe, son collier blanc et sa poitrine roussâtre tachetée de noir. Par contre, les femelles et les juvéniles ressemblent fortement à ceux du harle bièvre. Cependant, l'observateur chevronné fera sans peine la distinction entre les deux espèces. En effet, les harles bièvres femelles et juvéniles présentent une très nette séparation entre la tête brune et le cou blanc alors que les femelles et les juvéniles de harle huppé voient le brun de la tête se fondre sans transition dans le gris du cou.
Le harle tient son nom de son habitude à nager le corps submergé (Mergus, demergere, submerger).
Ordinairement silencieux, le cri dissyllabique assez doux du mâle en parade répond au kokokok rauque et grognant de la femelle.
Espèce aquatique, ils préfèrent en général l'eau salée à l'eau douce. Le harle huppé se retrouve donc plutôt en bordure d'océan et sur le littoral mais aussi parfois sur la rive des grands lacs et des étangs.
Dès la fin de la ponte, le mâle déserte discrètement la cellule familiale pour changer son plumage. La plupart du temps, le harle huppé est muet. Il est migrateur. En hiver, il descend vers le Sud à la recherche de climats plus cléments. On le retrouve au bord des grands lacs et en bordure du golfe du Mexique.
Le vol des harles huppés est rapide et rectiligne, le plus souvent au ras de l'eau, cou et corps allongés avec l'impression d'avoir les ailes très en arrière du corps.
Le nid est posé par terre. Les buissons, les branches basses des arbres, les cavités dans les rochers servent d'abris. La couvée est de huit œufs en moyenne et c'est la femelle qui prend en charge l'incubation qui dure un mois. Les petits sont nidifuges et se mettent à l'eau dès qu'ils sont aptes à se déplacer.
Il se nourrit principalement de poissons mais son menu habituel comprend également des mollusques, des crustacés, des insectes aquatiques, notamment des libellules. A tous ces éléments d'origine animale, il faut ajouter de la matière végétale en quantité plus ou moins variable selon les ressources disponibles.
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